Rayside Labossière voit Montréal

 

Le 17 novembre dernier, Rayside Labossière était l’un des 180 acteurs de la société civile à prendre un engagement formel pour la relance de Montréal.

Notre projet est simple, mais évocateur. Il s’agit d’aménager d’ici à 2017 un espace public pouvant servir à la fois de « salle de réunion » informelle ou simplement de halte-répit pour les personnes circulant sur la rue Ontario. Le design du mobilier sera original et unique pour souligner l’innovation et le potentiel créatif de Montréal. Installé sur le trottoir en façade de nos bureaux, il offrira l’occasion à nos employés de s’ouvrir sur le quartier Centre-Sud et de partager un espace de qualité avec les résidents. Nous espérons que d’autres acteurs de la société civile s’inspireront de notre initiative et s’efforceront de la répéter, dans leur quartier, à leur façon. Le processus sera d’ailleurs documenté afin de faciliter cette réappropriation par d’autres.

Je vois MTL_blogue_Rayside

L’intervention vise à faire réfléchir sur l’appropriation citoyenne des espaces publics. Plus que les commerçants, les résidents et les travailleurs des quartiers ont le droit d’utiliser l’espace public et de l’adapter en fonction de leurs besoins et de leur créativité. Nous fréquentons le quartier où nous travaillons autant, sinon plus que le quartier où l’on vit. Pourquoi alors ne pas prendre une part active dans sa convivialité et son dynamisme? Le projet de mobilier urbain devant nos bureaux fait donc référence au concept d’entreprise citoyenne, qui joue un rôle actif dans sa communauté. Il s’agit d’un concept qui nous tient particulièrement à cœur étant donné notre vocation sociale et notre détermination à jouer un rôle positif dans notre quartier. Nous avons d’ailleurs choisi de créer un deuxième projet devant le Geipsi (Groupe d’entraide à l’intention des personnes séropositives), nos voisins, afin d’assurer une cohabitation harmonieuse.

Certains défis se présentent cependant à nous. À Ville-Marie, le seul type d’aménagement du genre qui est permis dans la règlementation est celui de café-terrasses. Ces espaces sont loués et réservés aux commerces de restauration. Il n’existe pas de règlement qui s’applique à notre projet. L’arrondissement fonctionne donc au cas par cas et, trop souvent, des initiatives de ce genre sont bloquées une fois rendues à la Direction des travaux publics (c’est d’ailleurs ce qui nous est arrivé il y a deux ans). Il existe donc un vide règlementaire pour l’intervention citoyenne sur le domaine public. À long terme, nous espérons que notre projet permettra d’y pallier. Le mouvement Je vois Montréal est d’ailleurs une excellente occasion de faire avancer la Ville en ce sens.

Nous vous tiendrons informés au cours des prochains mois de l’évolution de ce projet, autant en ce qui a trait à la conception du mobilier, à nos efforts pour faire approuver le projet à l’arrondissement ou pour vous inviter à l’inauguration de notre nouvelle installation en 2017! À bientôt!